Par Georges Bertin, Socio-anthropologue, CNAM des Pays de la Loire, membre du CRI.
Phénomène contemporain[1], le Nouvel Age (New Age), réseau des réseaux aux origines prolixes, concerne des millions d’individus. Entre marges et marché, les réseaux du New Age récupèrent le « religieux flottant ». Il trouve de nombreuses traductions artistiques (littérature populaire, chanson, mode…) et participe, de ce fait, à l’émergence de significations imaginaires sociales plus ou moins partagées dans une société que l’on dit désenchantée. Il est utopie fondatrice et conjugue dans ses espaces vécus, les catégories de l’Imaginaire social définies par François Laplantine : messianisme, possessions et utopie. À son service, les mass medias, le numérique et ses réseaux, sont de puissants adjuvants, constituant une amplification des phénomènes constatés, provoquant un haut niveau de conscience planétaire.
Dans notre étude, nous présentons deux communautés New Age : la communauté néo celtique de Glastonbury au Royaume Uni (culte de la déesse) et l’éco-communauté de Damanhur (Italie).
Glastonbury et les néo avaloniens : une utopie transculturelle ?
En 2010, Glastonbury est une petite ville du comté du Somerset (UK), autrefois haut lieu spirituel celte puis catholique et aujourd’hui, centre de mouvements alternatifs caractérisé par la multiplicité des cultes et pratiques touchant 30% de la population, avec un impact certain sur l’économie locale. Le culte de la Grande Déesse (ou Mother Earth) qualifié de néo-païen est également fondé sur le ressourcement personnel, une certaine libération…
Kathy Jones, en tant qu’auteur de nombreux best-sellers, a joué un rôle clef dans l’éveil des consciences. Elle délivre un message sur le rôle éminent de la Déesse, invitant les femmes à changer le monde grâce à la prise de conscience féminine qui s’opère de nos jours. Les prêtresses de la Déesse offrent de fait des rites de passage vers la Féminité, la déesse devenant la source d’un vrai potentiel humain féminin. Elle y a initié et formé plusieurs femmes de conviction et de talent par des cycles organisés en spirales et assez coûteux.
Les prêtresses ont entre 40 et 60 ans, parfois plus, sont des femmes de la classe moyenne originaires d’Angleterre de Nouvelle Zélande, d’Australie, du Canada, d’Allemagne, d’Espagne, des USA. Elles pratiquent souvent les thérapies les plus diverses. Leurs opinions politiques sont du côté des verts ou libérales, d’abord féministes. Leurs mœurs sont libérées, professant un retour à la Nature et à une sexualité libre, à l’hédonisme, elles manifestent aussi une grande liberté de ton touchant à ces questions. La formation change leur représentation du monde et leur relation aux autres et à l’Univers à travers un travail sur elles-mêmes, soit une thérapie par effet cathartique.
Les célèbres « Goddesses Conferences » sont organisées aux quatre grandes époques de l’année celte (1er novembre : Sahmain, 1er février : Imbolc, 1er mai Beltène, 1er août Lugnasad) avec cérémonies, processions, fêtes, réalisations artistiques, musiques, jeux, et grand concours de peuple « au service de l’Amour et de la Beauté ». S’y retrouvent de nombreuses spiritualités orientées vers le culte de la Nature : chamanes, druides, hindous, bouddhistes, amérindiens, etc. mettant en valeur la fécondité et l’énergie sexuelle de la Grande Déesse, fée de l’Ile de Verre, Dame d’Avalon. Des expositions et ateliers, tous onéreux, fonctionnent en parallèle avec le programme officiel.
Les codes
Les cérémonies comprennent de nombreuses processions, cercle de dansés, chaîne d’union et surtout une dominante de la couleur rouge sombre, laquelle est directement à référer au rouge nocturne, ou rouge centripète. Rouge matriciel, comme celui des initiés aux mystères de Cybèle qui recevaient sur leur corps le sang d’un taureau. C’est encore le pourpre ou sang profond des menstrues, condition de la vie…
Glastonbury est un mixte social en continuel développement caractéristique de la post modernité. Mélange entre une petite ville de province anglaise, lieu d’un pèlerinage celte puis chrétien très ancien et une cité cosmopolite, Glastonbury devient un point de ralliement de mouvements d’une grande mixité sociale et d’une diversité qui produit parfois des conflits mais attire aussi l’attention sur des intérêts communs, les problèmes résolus s’y transformant en bénéfices mutuels. Un très grand festival pop « The Glastonbury Festival » s’y tient depuis les années 60, c’est le second en importance au monde.
Nombre d’avaloniens possèdent des styles de vie différents. Venus de la marge culturelle de nos sociétés, en ce pays de marches, ils y expérimentent des idées, des connaissances, des points de vue divers et variés qui peuvent représenter une évolution sociale moins marquée ailleurs. Liés au soin, à l’enseignement, à l’écologie, beaucoup d’entre eux sont créateurs de leur propre activité professionnelle en autonomie avec un système monétaire original : le système « Avalon Fair Shares », un groupe de l’Economie sociale (non profitable) qui propose, depuis 1972, une monnaie locale, un partage juste de services équitables,
une banque communautaire et un réseau d’échanges et services solidaires[2].
Les activités
Le guide « Oracles »[3] offre un échantillon éclectique des prestations fournies dans ce lieu. On y retrouve les topiques présentes sur les différents sites américains et anglais : épanouissement personnel, spiritualité panthéiste, libération des affects et des mœurs, écologie, techniques orientales, voire contacts surnaturels. L’offre représente une mosaïque assez impressionnante…
Les publics
Nous avons mis en relation les activités pratiquées in situ avec les travaux de Daren Kemp[4] spécialiste du Nouvel Age, et avons relevé quelques similitudes.
- Nouvel Age : psychothérapie, thérapies corporelles. acupuncture, Yoga, Tai chi, végétarisme, médecines naturelles, Zen,…
- Avalon : artistes, pédagogues, religieux (dont druides, prêtresses), chercheurs, thérapeutes, sorcières, libraires, chercheurs…
Cette comparaison offre de semblables similitudes avec à Avalon mais une surreprésentation des femmes, (85 % à Avalon contre 52% dans les groupes New Age). Les origines et identités socio-professionnelles n’offrent par contre que peu de divergences : cols blancs, cultivé, aisés, opposés à la bureaucratie et au complexe militaro industriel, engagés dans structures communautaires et sociales, issus des professions thérapeutiques, éducatives, culturelles et sociales ou des cadres des nouvelles technologies.
Interprétation
Certes, un des aspects de la globalisation consiste à faire du monde un seul lieu mais il est à noter toutefois que Glastonbury maintient simultanément une variété de mondes et de points de vue lesquels interagissent entre eux.
La population présente donc une mixité sociale et une diversité qui produit parfois des conflits mais attire aussi l’attention sur ses intérêts communs. Les problèmes résolus se transforment en bénéfices mutuels. Cette partie de « l'île d’Avalon » est ainsi en continuel développement, et sa composition se reflète maintenant sur les villages environnants qui se trouvent contaminés peu à peu par l’esprit d’Avalon.
La richesse locale est ainsi organisée en considérant que chaque activité est d’égale valeur. L’expérience contribue également à sortir certains individus de leur isolement en rendant possible un service actif auprès de la communauté. Glastonbury a le taux de change le plus bas du Somerset, solution efficace pour lutter contre le chômage. On peut adhérer aux systèmes collectifs à titre individuel ou collectif. Elle marque également une forte capacité de mobilisation en cas de conflits avec les pouvoirs publics.
Un réseau tribal et médiatique
Les caractéristiques du réseau avalonien nous sont également fournies dans nos enquêtes in situ et sur internet,
nous pouvons les résumer par :
- Une agrégation sociale constituée de chevauchements et d’entrecroisements multiples, du religieux à l’économie alternative ;
- Une inscription active au cœur d’un réseau de réseaux où le World Wide Web joue un rôle majeur ;
- La réactualisation de l’antique mythe de la communauté sur une base archaïque facilite la mise en correspondance d’aires différenciées.
Les thèmes récurrents dans les discours produits étant
- la libération de la femme, notoirement soutenue par l’implantation de la religion de la Déesse (Mère Nature). Ceci entraîne un refus de l’industrialisation à outrance, des positions pacifistes et anti nucléaires, soit une prédominance marquée d’un régime de l’imaginaire nocturne ordonné au mysticisme et à la protection de la vie ;
- un tropisme contre culturel et pour l’ouverture morale de la société sur fond de libération des mœurs, d’épanouissement corporel, (néo reichianisme) enseigné dans les divers ateliers artistiques et thérapeutiques très nombreux sur le site.
Classement des professions sur 108 réponses du public local enquêté :
Prêtres ou religieux |
35 |
Formateurs et professeurs |
22 |
Thérapeutes |
15 |
Artistes créateurs |
15 |
Cadres |
8 |
Chercheurs SHS |
3 |
Libraires |
2 |
Secrétaire |
1 |
Journaliste |
1 |
Guide touristique |
1 |
Non renseignés |
5 |
TOTAL |
108 |
La communauté locale est soutenue, en outre, à l’international grâce au numérique par un réseau informel mais bien réel que nous avons interrogé et qui est impressionnant. Nous avons dénombré 70000 sites internet sur les 5 continents qui rendent compte de la vie d’Avalon et sont en correspondance régulière avec les avaloniens. Les pays les plus fréquents étant le Royaume Uni, le Canada, l’Irlande, la France, les USA, l’Argentine, l’Australie, l’Espagne, le Portugal, le Brésil, l’Allemagne la Belgique et le Maroc. La connotation celtique de l’origine du site est sans doute un des facteurs de cet engouement, mais tout se passe comme si l’utopie avalonienne était vécue à la fois sur place et par correspondance, reliée par le numérique dans des communautés constituées ou chez des sympathisants, « all around the world ». Ici le concept McLuhanien de village global trouve toute sa signification.
Chemin faisant il nous a semblé pertinent de confronter cette enquête à celles d’une collègue italienne, Maria Immacolata Macioti, sur le site de Damnahur au Piémont italien.
Damanhur : une éco société[5]
En 1975, un assureur italien, Oberto Airaudi, alors âgé de 40 ans, réunit 12 à 15 personnes pour travailler sur les synchronicités et le phénomène divin en l’homme pour lutter contre le potentiel de destruction propre à l’homme ; aussi Damanhur sera une société basée sur l’optimisme. En 1997, ils s’installent à 50 kilomètres de Turin, dans le Piémont alpin (vallée de Vachiusella) sur un emplacement placé à un croisement de forces telluriques particulier.
Les terrains de la communauté totalisent de nos jours 700 acres cultivables, des bois, 25 acres d’habitation et 80 maisons. On y trouve producteurs, ateliers, plantations, laboratoires, universités…
Pendant 16 ans, les adeptes vont creuser en souterrain, le Temple de l’Humanité (inachevé), constitué d’un dédale impressionnant de couloirs et de salles immenses organisées en labyrinthe, il est le cœur de la Communauté, symbolisant le rêve de son créateur[6] : créer une cité spirituelle différente de tout ce qui a existé et capable de nourrir et refléter la perception spirituelle de ses citoyens, sorte d’utopie concrète.
Aujourd’hui la communauté compte quelques 1000 habitants (et 60000 sympathisants à travers le monde). Elle se présente comme une éco-communauté constituée d’éco villages dédiés au progrès social, elle a sa propre constitution sociale étant organisée en groupes de vie nommés nucleos fédérés, sa structure politique interne, ses écoles, et un système monétaire avec sa monnaie : le credito.
Les frontières de Damanhur sont en perpétuel contact avec le monde extérieur. Laboratoire social et technique, les équipes de recherches locales contribuent à développer des techniques de vie en société basées sur l’énergie renouvelable, la médecine holistique, les études touchant à proposer un modèle de développement durable original à la marge de la société italienne.
Damanhur se présente comme la « Cité du futur », un modèle sur lequel se constituerait une nouvelle humanité. Ainsi Damanhur est à la fois admirable et frustrant :
- admirable car on y combat le fanatisme et l’intolérance des églises instituées ;
- frustrant car ce rejet inconditionnel de l’autorité ne permet pas de distinguer les bonnes et mauvaises autorités.
Captivé par sa propre authenticité et sincérité, le New Ager arrivant à Damanhur y devient une sorte « d’intermittent psychique », mêlant existentialisme et messianisme, psychologie et mysticisme dans un raccommodage perpétuel.
Les Damanhuriens seraient ainsi des athées ratés, des survivants psychiques qui soufflés par l’épidémie de dépression ambiante se sont échappés du matérialisme rationaliste et recherchent désespérément la sérénité dans d’autres espaces du monde.
Unité sociale
La fédération de Damanhur a su convaincre les pouvoirs publics de son utilité à tel point qu’elle se désigne comme un « écovillage modèle » en éducation au développement durable (programme des Nations Unies pour la formation et la recherche). Elle expérimente des expériences de transformation sociale en créant des études de cas reproductibles portant sur la restauration de la prise en compte de la Nature dans les programmes de construction et le développement des approches artistiques pour résoudre certains problèmes existentiels. Les Damanhuriens sont dans l’utopie, elle est vécue par eux comme une réalité et née pour réaliser le rêve d’une société basée sur l’Optimisme entre l’extraordinaire (les Temples de l’Humanité) et le quotidien (usines, activités artisanales et studios, fabrique d’objets basés sur des structures selfiques, création de boutiques dans le monde pour y exporter des produits en art mobilier, etc.). Ainsi la Fédération est devenue une multinationale à l’exportation, tant de ses objets que de ses idées.
Au niveau du maniement des codes, Damanhur a créé son propre langage dit ancestral et sensé préexisté à l’usage des langues connues. On observe également dans les vêtements des adeptes une dominante de la couleur rouge sombre ce qui correspond bien à la symbolique de la Terre Mère et de ses flux matriciels.
Interprétation
Société écologique et durable, « œuf cosmique », la communauté est une communauté fortement structurée dans une tentative parfaitement utopienne de réalisation d’une nouvelle société et organisée au regard des réseaux informels du Nouvel Age, largement plus libertaires et éclatés[7].
Les points positifs qui se dégagent de cette expérience unique sont :
- l’idée de complémentarité de l’habitat ;
- la refondation de l’idée de tribu ;
- la mise en œuvre d’une relation différente Ville/ Village ;
- une tendance observée à s’opposer à l’idée de séparation ;
- l’idée force d’autosuffisance ;
- une position politique visant à une nouvelle donne internationale pour un nouvel équilibre mondial.
Elle illustre les définitions données de l’Utopie par François Laplantine : la clarté logique de l’organisation établie, une cité idéale soumise aux impératifs d’une planification voulue, « un roc qui au sommet de la pyramide, programme, organise, légifère et transforme les désordres en régularités »[8].
Comparaison et relations marges/marchés
Malgré leurs différences contextuelles, les deux communautés possèdent nombre de points communs.
Du côté de la marge
- une désinstitutionalisation marquée, entre individuel et collectif que l’on s’efforce de renégocier différemment ;
- un mode singulier de relation au sacré ;
- la conviction que la volonté et une relation forte à la spiritualité peuvent entraîner des changements sociaux importants.
Du côté du marché
On y vend des produits spirituels à forte valeur ajoutée, diversifiés, développant même une consommation liée à un marché qui s’organise de façon autonome et en même temps qui développe des produits d’appel en direction de la sphère de la consommation (vêtements, bijoux, modes…) tout en revendiquant une indépendance vis-à-vis d’eux (monnaie spécifique, réseaux de solidarités), l’un concourant à faire vivre les autres.
Pour autant, ces deux expériences appartiennent à ce que Dominique Felder nomme les mutants pacifiques[9]. La liste suivante semble en effet le manifester : la volonté affirmée de mettre en place des réseaux d’entraide et de solidarité, le caractère très chaleureux des relations enregistrées sur les réseaux sociaux concernés, le souci manifesté dans les deux cas de la sauvegarde de la Planète, le caractère cosmopolite des adhésions aux deux lieux, nouveaux terrains d’ancrage de communautés dispersées.
Avec Max Weber qui pensait que chaque société est singulière et se caractérise toujours par des critères multiples, qu’ils soient économiques, politiques, culturels, moraux, juridiques etc., on voit bien que dans les deux cas étudiés, les actions sont :
- soit par rapport aux valeurs qui sont principe de l’action (Déesse-Mère dans un cas, spiritualité Horusienne dans l’autre)
- soit par rapport à l’adaptation des moyens aux fins, ce qui est aussi le fait de communautés ayant su adapter leur vécu aux impératifs des réalités économiques en tentant de ne pas se renier.
Conclusion
Finalement, et plus largement, nous pouvons avancer que nous trouvons sur ces deux sites, les caractéristiques de nombre de projets utopiens :
- La recherche d’une société idéale, heureuse, d’un monde parfait, voire d’un idéal inaccessible. De même l’adjuvant semble bien commun, de nature religieuse dans les deux cas et prônant un retour à l’origine (Grande Déesse à Avalon ou Humanité divinisée dans son temple à Damanhur ; les mythes fondateurs : Avalon ou l’Égypte ancienne) et la possibilité de nouveaux mondes par extension des liens sociaux dans des cités bien réelles qui se présentent comme cités du futur.
- Le fait de rendre possibles des rêves partagés en ouvrant la voie à la transversalité des pratiques vers l’accès à une certaine plénitude ; l’interface milieu /acteurs qui met en scène les corps des sujets et leur relation affective y est un puissant adjuvant.
Ce qui est en jeu, comme l’avait déjà perçu Herbert Marcuse[10], c’est l’idée d’une nouvelle anthropologie, non seulement comme théorie mais aussi comme mode de vie : c’est l’apparition et le développement d’un besoin vital de liberté et des besoins vitaux attachés à la liberté, d’une liberté qui ne soit plus fondée sur (ni limitée par) le travail aliéné dans la médiocrité et la nécessité. Contre sa vision un pur pessimiste de l’utopie, il nous apparaît dans ces deux exemples, qu’il devient possible et nécessaire sinon actuel de développer des pratiques qualitativement nouvelles.
Bibliographie
BENHAM P., The Avalonians, Glastonbury, Gothic Images publications, 1993.
BERTIN G., Un imaginaire de la pulsation, lecture de Wilhelm Reich, Laval, PUL, 2003.
–, De la quête du Saint Graal au Nouvel Age, Paris, Vega, 2010.
–, La société transculturelle, Edilivres, 2014.
BLIGH BOND F., The Gate of remembrance, Oxford, BH Blackwell, 1918.
COLLECTIF, Journal of alternative studies JASANAS, vol 2, edited by Marion Bowman, Daren Kemp, London, ASANASA, 2006.
FERGUSON M., The Aquarian conspiracy, New York, Tarcher Cornerstone éd., 1980.
JONES T., Utopian Dreams, In search of a good life, London, Faber and Faber, 2007.
KEMP D., New Age, a guide, Glasgow, Edinburgh University press, 1998.
–, The Christaquarians, A sociology of Christians in the New Age, Londres, Kempress Ltd, 2003.
KEMP D., LEWIS J. R., Handbook of New Age, Brill, Library of Congress, 2007.
LACROIX M., L’idéologie du New Age, Paris, Flammarion, 1996.
LAPLANTINE F., Les Trois voix de l’imaginaire, Paris, Ed Universitaires, 1974.
MACCIOTI IMACOLLATA M., « Oberto Airaudi et le rêve Damanhur », in Les leaders charismatiques, quelles fonctions sociales et spirituelles ?, Paris, L’Harmattan, 2009.
MAFFESOLI M., L’ombre de Dionysos, Paris, Livre de Poche, 1991 (1982).
–, Le Temps des Tribus, essai sur le déclin de l’individualisme dans les sociétés de masse, Paris, Livre de Poche, 1991 (1988).
MAGLIOCCO S., Witching Culture, Philadelphie, University Penssylvania Press, 1959.
MERRIFIED J., Damanhur, the story of the extraordinary Italian artistic and spiritual community, Washington, Library of Congress, 2006.
MARCUSE H, La fin de l’Utopie, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, Paris, Éditions du Seuil, 1968.
RAPHAEL M., Introducing Thealogy, discourse on the Goddess, Sheffield, Sheffield Academic Press, 1989.
[1] Cf. FERGUSON M., Les Enfants du Verseau, Paris, Calmann Levy, 1994 (1980).
[3] Glastonbury, mai 2010, éd locale.
[4] KEMP D., New Age, a guide, Glasgow, Edinburgh University press, 2004 (1998).
[5] Damanhur appartient à Global Ecovillage Network (GEN Europe) lequel comprend :
The Hub (Brussels) : The Art of Hosting, new communication technologies and skills to create synergy amongst professionals ; Center for Human Emergence : Spiral Dynamics, a way of thinking about the complexities of human existence and understanding the evolutionary status of a society ; Transition Town Movement (Totnes and Ireland) : Transition Town, a model for converting urban environments and creating ecological and autonomous
communities with solidarity-based social structures, able to develop resilience and reduce carbon dioxide emissions
[6] Celui-ci utilise le symbolisme de la religion des anciens égyptiens et la figure d’Horus, le dieu naît de la grande déesse Isis.
[7] IMMACOLATA MACIOTI M, « Oberto Airaudi et le rêve Damanhur », in Les leaders charismatiques, quelles fonctions sociales et spirituelles ?, Paris, L’Harmattan, 2009.
[8] LAPLANTINE F., Les Trois voix de l’imaginaire, Paris, Ed Universitaires, 1974.
[9] FELDER D., Les mutants pacifiques, expériences communautaires du Nouvel Age en Californie, Lausanne, éd d’En Bas, 1985.
[10] MARCUSE H., La fin de l’Utopie, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, Paris, Éditions du Seuil, 1968.